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Musicien
pour mariage,anniversaire ou soiree:
Qu'est-ce que la musique ? » demandait-on un jour
à
un compositeur, « si on me le demande, je ne sais pas
»
répondait-il avec une certaine ironie. Pourtant, pour
beaucoup
d'entre nous, le concept paraît facile à
délimiter
… De fait, la musique est un art, et comme tel, le fruit
d'une
intuition créatrice, jouant sur le temps et
l'émotion. Il
appartient donc autant au compositeur qu'aux philosophes, aux
historiens, aux sémiologues, ou à tout autre
amateur de
répondre à cette question, la lourde
tâche qui
suppose de distinguer le fond et la forme, le son et le sens, le signe
et le signifié…
Mozart : début de la sonate pour piano K545
Dire que la musique est une succession de sons organisés,
par un
compositeur ou un instrumentiste improvisateur suffirait. Tous les
sons, qu'ils proviennent d'instruments de musique ou d'ailleurs, ont a
priori vocation à devenir musique.
Qu'est-ce que la musique ?
Depuis les plus profondes racines de son histoire, la musique s'entend
comme une pratique culturelle, pouvant ou non posséder une
dimension artistique, mais qui consiste en une combinaison de sons et
de silences. Même dans le cas des musiques dites
aléatoires derniers avatars de sa déconstruction
/
reconstruction, la musique s'inspire toujours d'un «
matériau sonore » pouvant regrouper
l’ensemble des
données perceptibles, pour construire ce «
matériau
musical », représentation propre au compositeur ou
qu'il
confie à la technique. L’audition qui est le plus
adapté de nos sens pour la connaissance des sentiments est,
a
contrario, le moins apte à la connaissance objective. La
musique
est donc une prise de possession
d’éléments formels
qui appartiennent à la fois au conscient, à
l’inconscient et au spirituel, pouvant se décliner
dans
l'ensemble des affects culturels. De cette diversité de
pratiques, on retiendra surtout que la musique ne peut avoir une seule
définition précise et regroupant tous les types
de
musique, tous les genres musicaux, mais que l'on doit, suivant l'angle
par lequel on veut l'aborder, susciter quelques définitions
qui,
sans s'opposer, fondent, sur tous les continents, une «
histoire
de la musique » en perpétuelle
évolution, tant dans
le domaine de la musique savante que des musiques traditionnelles ou
des musiques populaires.
En chinois, le même caractère sert à
décrire
la musique (yuè) et la joie (lè). Sa forme
initiale
représentait cinq tambourins sur un support, sans doute
accordés selon le système pentatonique.
Quelques définitions possibles
Le champ des définitions possibles est donc très
étendu. Pourtant, qu’elles soient
abordées par des
praticiens (Schönberg, Stravinsky, Varèse, Gould,
Guillou,
Boulez, Harnoncourt par exemple) ou par des musicologues (Dahlhaus,
Molino, Nattiez, Deliège entre autres) elles se
répartissent toujours entre deux grandes classes :
l’approche intrinsèque, immanente, et
l’approche
extrinsèque, fonctionnelle. Dans la première
approche, la
musique existe avant d’être entendue ; elle peut
même
avoir une existence par elle-même, dans la nature et par
nature :
la théorie de la résonance naturelle de Mersenne
et
Rameau va dans ce sens, car en introduisant par le chiffrage harmonique
les fondements d’une théorie raisonnée,
elle
rétablit la prépondérance du naturel
sur la
pratique formaliste. Dans la deuxième approche, ne peut
fonctionner que ce qui est perçu. Il n’y a donc
musique
que s’il y a une œuvre musicale, œuvre
qui
établit un dialogue entre compositeur et auditeur. Ce
dialogue
fonctionne par l’intermédiaire d’un
geste musical,
formel (et il passe alors par l'écriture), ou
formalisé
(et il passe alors par l'interprétation).
Définition théorique
La musique est un art, un moyen d'expression qui, en
théorie, associe trois éléments :
La mélodie
L'harmonie
Le rythme
Ces trois éléments sont basés sur des
théories qui donnent quelques moyens d'expression
à cet
art. (cf infra, composantes de la musique)
Définition anthropocentrique []
À chaque bout de la chaîne, il y a l'homme. La
musique est
conçue et reçue par une personne. La
définition de
la musique, comme de tout art, passe aussi par la définition
d'une certaine forme de communication entre les individus d'une
même communauté. Ni langue ni langage, la musique
s'auto-suffit dès lors qu'elle intègre de
façon
plus ou moins explicite des référents communs aux
membres
de la communauté à laquelle elle est
destinée.
Définition tautologique
La musique est l'« art des sons » et englobe toute
construction artistique, combinatoire ou aléatoire,
destinée à être perçue par
l'ouïe.
Définition a contrario
La musique est ce qui n'est pas :
La musique c'est du son sans le sens. La musique ne signifie rien. Ce
n'est donc pas un discours, ni une langue, ni un langage au sens de la
linguistique (c'est-à-dire, avec une double articulation
signifiant/signifié). Ce constat n'empêcha pas le
développement dans les années 1970 d'une
sémiologie de la musique chargée
d'opérer les
rapprochements et les différences entre musique(s) et
langage(s).
La musique ce n'est pas du bruit : le bruit peut être une
composante de la musique, comme il est une composante (essentielle) du
son. Mais si l'Art des bruits théorisait l'introduction par
les
futuristes italiens des « bruits » de la vie
quotidienne
dans la création musicale (mouvement poursuivi par
Varèse
puis par la musique concrète –cf.
infra–), le bruit
est aussi synonyme de désordre non construit, quand la
musique,
elle, est une organisation, une composition, un choix
délibéré… (cf. la
définition du son
musical). L'opposition faite entre ces deux mots porte
généralement à confusion, et il faut
donc se
référer plutôt à la notion
d'organisation.
La musique n'est pas une universalité : La musique n'a pas
le
même sens pour tous ceux qui l'entendent (cf. infra,
définition sociale). Chaque individu fait appel à
sa
propre émotivité, à son imagination,
à ses
souvenirs… pour donner à la musique un sens qui
lui
paraît convenir. Certes, on peut constater, parmi des
individus
d'une même culture, que certains
phénomènes (ex.:
accélération du tempo) ont un effet quasiment
similaire,
mais tous les détails, toutes les subtilités
d'une
œuvre ou d'une improvisation ne sont pas ressentis de la
même manière par des auditeurs de
catégories
sociales pourtant proches.
Définition sociale
Derrière la multiplication des définitions
possibles, se
trouve en fait un véritable fait de
société, qui
met en jeu des critères tant historiques que
géographiques se retrouvant dans les différents
types de
musique. (voir : sociologie de la musique) La musique passe autant par
les symboles de son écriture (les notes de musique) que par
le
sens qu’on accorde à sa valeur affective ou
émotionnelle. C’est pourquoi, en occident, le
fossé
n’a cessé de se creuser entre ces musiques de
l’oreille (proches de la terre, elles affirment une certaine
spiritualité et jouent sur le parasympathique) et les
musiques
de l’œil (marquées par
l’écriture, le
discours, et un certain rejet du folklore). Nos valeurs occidentales
ont privilégié
l’authenticité et inscrit la
musique dans une histoire qui la relie, par l'écriture,
à
la mémoire du passé. Les musiques
d’Afrique, elles,
font plus appel à l’imaginaire, au mythe,
à la
magie, et relient cette puissance spirituelle à une
corporalité de la musique. L’auditeur participe
directement à l’expression de ce qu’il
ressent,
alors qu’un auditeur de concerts européens est
frustré par la théâtralité
qui le
délie de la participation de son corps. Le baroque constitue
en
occident l’époque charnière
où fut mise en
place cette coupure. L’écriture, la notation,
grâce
au tempérament, devenait rationalisation des modes musicaux.
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